« Ce qui se trouve réellement au cœur de la mission de Hesperus, c’est la volonté de développer et de favoriser l’essor de ce qui est véritablement humain en chacun, à l’instar des flocons de neige – car chaque flocon est pareil aux autres et pourtant différent. Il en va de même pour les êtres humains. Chacun de nous suit son propre chemin. Les vicissitudes de la vie font qu’un individu peut subir de la répression ou se faire blesser au point où il perd le sens de la valeur de l’existence, le fil de son propre destin. Nous sommes activement engagés ici à tenter de nous aider, et d’aider ceux qui viennent à nous pour se faire soigner, à retrouver ce fil. Et le grand mystère, c’est qu’au fond nous ne savons pas vraiment comment chacun de nous réussit à le faire. En utilisant les différents moyens à notre disposition, nous essayons d’offrir du support aux individus sur leurs chemins respectifs. Nous nous efforçons de les aider à découvrir comment retrouver et approfondir le lien avec leur propre biographie de manière à ce que leur vie retrouve sa valeur – qu’elle ne soit plus une simple “attente de quelque chose”, mais plutôt une précieuse recherche de ce que veut dire “être véritablement humain”.
(Propos de Kenneth McAlister tirés de la vidéo Hesperus. Lien.)
Est-ce que la citation ci-dessus reflète bien la raison pour laquelle vous êtes venu à Hesperus en 1990, ou est-ce que votre philosophie a évolué depuis ce temps-là?
“Je ne suis pas sûr d’avoir été en mesure de parler de la sorte lors de mon arrivée à Hesperus. En 1990, cela faisait cinq ans seulement que je pratiquais comme médecin généraliste à Bobcaygeon, ON. De bien des points de vue, c’était un bon moment de ma vie, et j’étais vraisemblablement en train de résoudre quelques énigmes qui provenaient de mon incarnation égyptienne. La meilleure chose qui m’est arrivée à cette époque-là, c’est que j’ai connu Neidi. Autrement, j’étais relativement isolé et loin d’appartenir à une communauté fondée sur une connaissance de l’esprit, idéal en vue duquel j’avais fait ma formation en médecine. Je me souviens bien du moment où Francis Edmunds, un de mes mentors, fixant du regard un groupe de jeunes dont je faisais partie, a dit : ‘À mon retour, je vais vous demander : où sont vos communautés?’. Continuer
No Comments