30 Mar Réunion du Conseil avec la Branch Huronia à Barrie, le 6 février 2016 – Pouvons-nous nous voir comme collègues?
Les membres du Conseil se demandent : Est-ce que notre façon de créer des liens avec les membres et les initiatives au Canada est le meilleur moyen de servir la Société et l’anthroposophie? Nous sommes conscients que certains membres sentent qu’il y a une distance entre eux et le Conseil, la Société et le Goethéanum. Nous tentons de trouver le moyen d’établir des liens qui nous amèneront à sentir que nous sommes tous des collègues qui travaillent ensemble pour l’anthroposophie – au niveau local, au niveau du Canada et avec les États-Unis, et encore à l’échelle mondiale. Nous essayons de trouver de nouvelles manières de travailler ensemble lorsque nous nous réunissons entre membres.
Le 6 janvier dernier, nous avons eu l’occasion de visiter Barrie et de rencontrer les membres et amis de la région. On nous a accueillis avec beaucoup de chaleur et de générosité! Comme vous pouvez le lire dans le compte rendu de Janine, membre de la Branch Huronia, nous avons eu grand plaisir à partager un repas tout à fait délicieux avant notre réunion de l’après-midi.
Avant la réunion, les membres de Barrie avaient fait parvenir une question au Conseil : Nous nous préoccupons de l’intégrité et de la survie de l’anthroposophie dans la région du centre de l’Ontario, et nous aimerions entendre vos préoccupations et vos stratégies à ce sujet par rapport à la région de Toronto, et en effet, par rapport au pays entier. Le conseil a adopté une approche nouvelle, à titre expérimental, pour travailler avec cette question, en commençant par un processus contemplatif axé sur le thème de l’année. Après une lecture méditative, les membres présents se sont divisés en trois groupes pour explorer la question : Qu’est-ce que nous avons l’intention de créer ensemble?
Une fois réunis de nouveau en grand groupe, les contributions suivantes ont été entendues, touchant, nous l’espérons, quelques-uns des aspects de la question initiale concernant l’intégrité et la survie de l’anthroposophie au Canada. Voyez vous-mêmes…
Exercer l’écoute profonde avec un réel intérêt pour l’autre. S’encourager mutuellement tout en ayant confiance dans le monde spirituel. Être de bonne humeur, savoir rire. Agir ensemble dans des initiatives impliquant jeunes et vieux. Ne pas chercher l’autorité. Prendre conscience de ce qui vit chez l’autre, souvent sous une forme déguisée. Le mouvement anthroposophique est très vivant, mais la Société anthroposophique, elle?
En passant en revue notre rencontre et la différence entre les attentes et les perspectives portées par le Conseil et celles portées par les membres de la Branche Huronia, ce qui saute aux yeux, c’est l’ambiance de chaleur humaine et d’encouragement (et il ne faut absolument pas oublier l’humour!) que nous avons vécue dans le cercle. Nous nous demandons si ce n’est pas là le lien essentiel que nous devons établir avec nos membres et nos collègues. Est-ce que l’approche méditative nous aide, nous qui nous sommes réunis à cette occasion, à faire un pas vers notre but de travailler ensemble comme collègues dans l’intention de favoriser la Société anthroposophique et ce qu’elle représente? En tout cas, cela a sonné juste à nos oreilles et dans nos cœurs : aidant, vivant, encourageant, inspirant dans toutes les manières vraiment humaines possibles et constituant un fondement positif pour toute action future!
Judith King, avec les membres du Conseil.
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