Des liens profonds tissés à distance

Des liens profonds tissés à distance

: retour sur le travail d’une série de rencontres d’un groupe de membres qui ont partagé en ligne leurs expériences méditatives

Entre 2017 et 2021, un groupe de 9 membres habitant différentes régions du pays et inspirés par ce qu’ils avaient vécu durant le congrès d’Ottawa de 2016, À la recherche de notre humanité, se sont rencontrés régulièrement en ligne. Nous aimerions vous donner une idée de ce que nous avons vécu grâce à ces rencontres. 

Bien que nous nous rencontrions via Zoom, nous avions l’impression de créer un vrai cercle où régnait une ambiance de confiance et d’ouverture. Nous avons découvert qu’en éteignant nos caméras vidéo, une écoute active devenait possible. Dans un premier temps, nous avons commencé par visualiser les membres du groupe comme si nous étions assis autour d’une table, en nous nommant à tour de rôle dans « le sens des aiguilles d’une montre ». Ainsi, nous avions la possibilité de ressentir la présence de collègues « assis à notre droite et à notre gauche » malgré le fait que nous nous trouvions à des milliers de kilomètres de distance. Au centre de ce cercle, nous imaginions un « espace-autel » dans lequel nous « déposions » un verset lors de chaque rencontre. 

Nous avons découvert ainsi une manière profondément « sociale » de travailler ensemble, à tel point que nous étions capables d’entrer rapidement en lien les uns avec les autres lors de chaque rencontre. Nous avons ensuite appris à travailler de manière méditative en tant que groupe, les moments de silence assumant autant d’importance que les paroles échangées. 

Au début, nous avions choisi de travailler avec des indications trouvées dans le livre Méditation de Heinz Zimmermann et Robin Schmidt. À certaines occasions, un des participants pouvait offrir un exercice auquel nous allions tous prendre part. À d’autres moments, nous arrivions à l’heure prévue sans qu’aucun ordre du jour ait été fixé préalablement, pour frayer notre chemin ensemble et découvrir comment nous allions travailler. Nous avions alors l’impression d’entreprendre une activité créatrice collective. 

Nous voulions donc partager avec vous une description de cette expérience. Nous avons l’impression que cette façon de travailler entre membres devient de plus en plus fréquente. Est-ce que ce serait un moyen de renforcer la vie de notre Société anthroposophique alors que les commémorations des 100 ans de l’inauguration de la Société approchent à grands pas ? 

John Glanzer, Patrice Keats, Judy King, Dorothy LeBaron, Arie van Ameringen, Heidi Vucovich, Ute Weinmann, Christoph Wuerscher, Douglas Wylie

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