Entrevue avec Mark McGivern

Entrevue avec Mark McGivern

  1. Mark, merci d’avoir accepté le rôle d’animateur lors du tout premier congrès/AGA virtuel de notre Société. Vous avez eu l’occasion de travailler assez souvent avec des rencontres virtuelles. Pourriez-vous nous en dire un peu plus?

 

Je te remercie. Je crois que l’AGA a représenté un événement important pour la Société. Quelle joie de pouvoir réunir tant de gens dans la même « salle », en train d’interagir, de partager, et de « ressentir » la présence humaine de l’autre, malgré l’envergure géographique et la multiplicité des régions de notre vaste pays! L’utilisation de l’internet demeure une question épineuse pour beaucoup d’anthroposophes, et pour moi aussi. Cela demande que nous soyons éveillés par rapport aux influences de cette technologie. Je suis d’avis qu’elle est favorable pour les gens qui vivent dans des petites communautés où on trouve peu d’activités anthroposophiques. Les membres qui vivent dans des centres urbains ont la chance, dans un certain sens, de pouvoir assister à des événements tenus régulièrement. Ceux qui habitent dans des communautés plus réduites n’ont pas cette possibilité. Les réunions en ligne peuvent également venir en aide à ceux qui n’ont pas les moyens nécessaires pour voyager ou qui n’en ont pas la capacité physique. Je trouve que nous devons en effet avoir une représentation suffisamment démocratique de l’ensemble des membres de la Société lors des votes pris durant l’AGA. Les réunions en ligne peuvent faciliter cet aspect et peuvent offrir un espace pour entendre un plus grand éventail de voix et de points de vue. Pour arriver à un équilibre judicieux entre les réunions et événements tenus en ligne et ceux qui se tiennent en personne, nous devrons peser des questions telles que : coût, santé, et impact environnemental.

 

  1. Y aurait-il autre chose que vous aimeriez offrir aux communautés anthroposophiques au Canada?

 

J’ai lancé récemment un service indépendant de rédaction (markmcgivernediting.com) dans le but de mettre ce service à la disposition de la communauté anthroposophique. Je produis actuellement le rapport final ainsi que le rapport de mi-exercice pour la Waldorf Academy à Toronto. J’aimerais offrir ce service à d’autres écoles et proposer des services de rédaction de publications pour des écoles et des groupes au Canada.

 

J’ai lancé également un service pédagogique, Ubuntu Learning, en collaboration avec Barbarah Nicoll. Notre but est de favoriser l’apprentissage en groupe par le biais de trois modalités : la connectivité, la conversation, et la collaboration. Nous offrirons des cours, des groupes d’étude et des conversations en ligne dans le but d’explorer un contenu en partageant ensemble comment ce contenu nous affecte.

 

  1. Mark, pourriez-vous nous parler un peu plus de vous?

 

Je suis anthroposophe depuis presque 35 ans, et j’ai travaillé comme professeur Waldorf pendant 6 ans. J’ai reçu ma formation à la Rudolf Steiner Centre à Toronto en 2001-2002. Je suis écrivain et musicien aussi.

 

Merci beaucoup, Mark, de nous avoir accordé un peu de temps aujourd’hui!

 

Susan Koppersmith

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