Christiane Haid
La section des « Belles Lettres » fut fondée, au début du siècle dernier au Goethéanum. C’est une discipline en expansion depuis le 18e siècle. Rudolf Steiner précise que sa tâche première consiste à créer un pont entre la science et l’art, entre la connaissance et l’imagination créatrice. Il nomme les Belles Lettres « une branche mise dans un coin pour un mal de la civilisation humaine », de la vie spirituelle. C’est le poète Albert Steffen qui en a assumé la direction au départ en lien avec la fondation de l’École de la science de l’esprit. La tâche des Belles Lettres se révèle encore plus pertinente à notre époque de numérisation, où il y a une propension à tout mesurer et où la culture est déterminée par les masses média. La langue et la parole sont en danger en raison de la manipulation et du mensonge. L’esprit humain est menacé par une perte d’identité.
Une conscience renouvelée de la parole dans ses dimensions multiples jusqu’au mystère du Logos crée ici une assise fondamentale. Les langues et la littérature, l’histoire, l’histoire des mystères et la philosophie contiennent une valeur de référence pour un développement positif de la culture d’avenir.
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