13 Sep De la Société dans le monde – À propos du Collégium en Amérique du Nord
MOT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Chers membres et amis de la Société anthroposophique au Canada,
Par une magnifique journée de fin de printemps, Joan Sleigh s’est jointe au Collégium de l’École de Science de l’esprit en Amérique du Nord comme la nouvelle personne chargée de faire le pont entre ce travail en Amérique du Nord et celui du Comité exécutif au Goethéanum de la Société anthroposophique universelle. Durant plus de deux décennies, cette tâche si essentielle a été portée par Virginia Sease. Or, suivant la retraite de Virginia Sease, qui s’est acquittée de ce travail pendant tant d’années avec un esprit exemplaire de dévouement à la cause anthroposophique, Joan a ajouté cette tâche au nombre considérable de responsabilités qui lui incombent; elle assure en effet le lien du Comité directeur avec les membres de langue anglaise partout dans le monde.
En tant qu’organe des sociétés anthroposophiques en Amérique du Nord (en Amérique, au Canada, à Hawaï), et de l’École de Science de l’esprit dans le monde, le Collégium en Amérique du Nord joue un rôle unique qui n’a pas son équivalent ailleurs. Il n’est lié de manière formelle ni aux trois Sociétés nord-américaines ni à l’École de Science de l’Esprit, mais existe pour cultiver l’impulsion qui les imprègne les nourrit. Sa tâche, qui est celle de créer des liens entre les différentes instances, requiert aussi une représentation de la part de la direction au Goethéanum pour que le travail accompli à Dornach puisse nous aider dans l’élaboration de notre activité ici en Amérique du Nord.
La direction au Goethéanum comprend le Comité directeur, dont les membres assument la responsabilité pour la Société anthroposophique universelle et pour l’École de Science de l’esprit, et comprend aussi la participation des responsables des différentes Sections, qui ont leurs homologues dans les responsables des Sections travaillant sur ce continent. C’est ainsi que la direction au Goethéanum réalise une collaboration entre ceux qui portent la Société anthroposophique et ceux qui portent l’École partout dans le monde. La tâche du Collégium en Amérique du Nord soutient donc le travail de la direction au Goethéanum et partage sa responsabilité en ce qui concerne tous les aspects de l’anthroposophie qui imprègnent nos efforts communs.
Cette activité « qui imprègne tout » est en effet décrite comme étant celle de la Section d’anthroposophie générale, ce que nous avons été amenés à appeler la Section de « ce qui est commun à tous les êtres humains ». Le Comité exécutif travaille avec le plus grand sérieux pour saisir quelle est en effet la nature de ce courant vital qui sous-tend tout ce que l’anthroposophie veut réaliser. Grâce à cette exploration continue, le Comité directeur en est venu à identifier certains domaines particuliers de connaissance qui soutiennent toute initiative anthroposophique, où qu’elle soit dans le monde. Parmi ces champs de connaissance, on peut compter : une compréhension transformée de l’Être du Christ et de l’impulsion christique; l’idée de la réincarnation comme thème central de l’évolution humaine; et la notion de la destinée et du karma de l’être humain. Le cœur de tous ces domaines de connaissance, la chose qui les rend possibles, c’est ce qu’on peut appeler l’investigation contemplative ou recherche spirituelle. C’est en effet cette recherche spirituelle scientifique effectuée dans ces domaines fondamentaux de la connaissance selon l’anthroposophie qui devient la force vive soutenant toutes nos initiatives, toutes nos institutions, et nos Sociétés anthroposophiques.
Durant l’année, la direction au Goethéanum a entrepris une recherche en profondeur sur ces champs qui sous-tendent tout notre travail pour explorer comment ils peuvent contribuer à répondre aux questions que nous partageons tous en tant qu’êtres humains. En décembre dernier, le Comité a proposé que ces domaines de recherche soient orientés dans trois directions. D’abord, dans le monde, là où nos institutions jouissent d’une grande vitalité, l’image tripartite de l’être humain peut transformer en profondeur les relations humaines. Deuxièmement, étant donné la nature complexe des interactions qui ont lieu au sein de nos activités et groupes anthroposophiques, s’éveiller au lien mutuel entre la connaissance de soi et la connaissance du monde nous amène à travailler activement avec les notions de destinée et de karma. Et enfin, la possibilité de porter ces impulsions est intensifiée et soutenue par la pratique méditative, ce qui est la tâche du travail ésotérique au sein de l’École de Science de l’esprit.
La tâche du Collégium ne se résume pas à identifier et à porter ces questions qui nous concernent tous, mais comporte aussi un travail en vue de reconnaître et d’appuyer toute l’activité qui se fait dans ce sens partout sur le continent. Cette préoccupation a donc été omniprésente lors de notre rencontre du mois de mai, tenue à Harlemville, situé à trois heures de route au nord de New York. À cette occasion, nous avons ouvert nos réunions à des membres qui portent différents aspects de cette question, et ce dans le but d’établir une collaboration active avec ces individus. Ils ont partagé leurs impulsions avec nous, ce qui nous a permis de voir plus concrètement comment les indications fournies par le Comité directeur au Goethéanum peuvent se réaliser.
Cette rencontre s’est avérée extrêmement précieuse, et a marqué une étape importante dans l’établissement d’une collaboration plus étroite du Collégium avec les membres partout sur le continent. Le Collégium a l’intention d’étendre cette impulsion en vue d’une collaboration encore plus grande en se rencontrant avec d’autres groupes de membres actifs pour approfondir cette notion fondamentale de ce qui est « commun à tous les êtres humains ».
Je vous envoie mes salutations chaleureuses.
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