30 Mar LE CONSEIL REND VISITE À LA BRANCHE HURONIA 6 FÉVRIER 2016 Janine Sade
Le 6 février dernier – journée qui avait été planifiée par la Branche depuis une année déjà – le conseil de la Société anthroposophique au Canada, qui tenait à ce moment-là sa rencontre à Toronto, est venu passer une journée à Barrie. Nous avons le bonheur de disposer ici de magnifiques locaux accueillants, et ce jour-là nous en avons profité.
Pendant que le conseil se réunissait dans les locaux de la Janus House pour la matinée, les membres de la Branche ont pu se retrouver ensemble dans les locaux de Natura, à quelques pas à peine de Janus House, pour leur rencontre de la Classe. Ensuite, des casseroles de soupe, des petits pains et du beurre fait sur place, des fromages, des salades, des fruits, des fleurs et un délicieux dessert ont été transportés jusqu’aux cuisines de la Maison Janus, où l’on préparait les tables pour le repas du midi. Tout ceci a créé une ambiance favorable à une rencontre chaleureuse. Nous connaissions déjà deux des membres du Conseil, Dorothy LeBaron et Doug Wylie, mais avions eu peu de contact avec Arie van Ameringen de Montréal ou avec Judy King, de Halifax. John Glanzer, de Calgary, et Karen Liedl, du Québec, deux nouveaux membres potentiels du conseil (leur confirmation est prévue pour l’AGA du mois de mai), étaient aussi présents. Nous étions 21 en tout à chanter le bénédicité avant le repas.
Une ambiance de convivialité a plané sur notre rencontre de l’après-midi. Pourtant, en raison d’un manque de communication, nous, les membres de Barrie, avons été pris de court lorsque la conversation a porté sur le thème de l’année annoncé par Dornach. En effet, nous avions compris que nous allions parler des rapports entre les individus et groupes anthroposophiques qui se trouvent à la périphérie (comme ici) et les deux instances centrales : à savoir, le conseil de la Société anthroposophique au Canada et le Comité directeur au Goethéanum, en Suisse. Nous aurions voulu échanger sur les questions suivantes : quelle est la nature de ces rapports à l’heure actuelle et comment pourrait-on les améliorer? Est-ce que la configuration actuelle convient encore aux conditions du 21e siècle? Comment établir un vrai lien de cœur à cœur avec les individus impliqués dans ces instances? Le changement du sujet de l’échange nous a surpris. Mais, nous, les membres de la Branche, avons pu profiter de cette situation pour en faire une chose positive; en effet, nous avons tout simplement repris ces questions comme contenu de nos réunions suivantes de la Branche Huronia. Cela s’est avéré fort intéressant!
Le thème que le Conseil a apporté, le thème de l’année du Goethéanum, était : Transformation du monde et connaissance de soi dans la rencontre avec le mal. Nous avons travaillé selon une méthode qui ressemble à la technique « Lectio Divina » selon laquelle le thème est d’abord amené devant le groupe pour contemplation. Ensuite, l’assemblée se divise en petits groupes pour travailler sur le thème, qui est ensuite repris par le grand groupe où les différents aspects de la question développés dans les petits groupes sont partagés. Ce processus fait que les résultats prennent un caractère distinct selon les individus qui font partie du groupe.
Suivant la réunion, les membres du Conseil ont eu l’occasion de connaître quelques-unes des activités qui se déroulent ici à Barrie. Bien emmitouflés pour se protéger contre le froid, ils ont monté la rue jusqu’à Natura, l’édifice « patrimoine » qui abrite le cabinet du médecin, le Dr Fabian. Il s’y trouve d’autres espaces pour des activités thérapeutiques connexes : eurythmie thérapeutique, peinture thérapeutique, et consultations en nutrition. C’est là aussi que se réunit la Branche et que se tiennent les rencontres de la Classe, et on y trouve également la bibliothèque Huronia Library for Anthroposophy. Au long des années, l’espace a servi d’endroit idéal pour organiser des ateliers, des repas commémoratifs et bien d’autres activités. Il faut ajouter que la cuisine de Natura a été l’endroit de prédilection pour prolonger les réunions autour d’une tasse de café et un morceau de gâteau.
Après leur visite de Natura, les membres du conseil se sont entassés dans des voitures pour aller explorer le magasin (« The Store ») sur la rue Dunlop. Il s’agit d’une nouvelle entreprise établie par Camphill pour faire connaître l’artisanat fait par ses résidents et par d’autres artisans locaux, et pour ainsi intégrer Camphill davantage dans la communauté locale. On y a déjà tenu des événements exceptionnels, tels que la lecture à haute voix du compte « A Child’s Christmas in Wales » de Dylan Thomas, présentée par Julian Mulock. Au mois d’avril, on y donnera un souper en l’honneur du sculpteur et orfèvre Don Stuart, résident de Barrie.
Nous avons alors pu dire au revoir à nos six convives, heureux de pouvoir ressentir combien la rencontre s’était déroulée dans une ambiance de chaleur et d’harmonie.
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