23 Mar Visite de Joan Sleigh à Toronto Du 30 septembre au 3 octobre 2015 – Mark McAlister
Historique :
En 2014, le groupe de Thornhill avait organisé plusieurs événements axés sur l’art social.
(Voir : Resilience and Renewal Through Social Sculpture). L’atelier de « sculpture sociale » animé par Deborah Ravetz avait été un des moments forts de ces rencontres. Voici le commentaire d’un des participants :
« Aussi longtemps que nous refuserons de faire face à nos problèmes personnels « cachés, ignorés et déniés », nous ne pourrons pas progresser en tant que communauté. Si nous restons pris dans nos vieilles habitudes et que nous n’osons pas faire le saut… nous ne changerons rien du tout. Nous ne ferons des progrès qu’en acceptant de nous rendre vulnérables. Faire face à notre propre vulnérabilité est une chose extrêmement difficile. Cela demande énormément de courage, et ce n’est pas donné à tout le monde de faire ce premier pas si essentiel. »
Nous avons étudié les biographies de beaucoup d’individus ayant passé avec succès à travers des catastrophes dévastatrices et ayant par le fait même apporté de nouvelles impulsions dans le monde. Nous nous sommes demandé : qu’y a-t-il de « caché, d’ignoré et de dénié » en nous-mêmes au moment présent? Comment pouvons-nous nous entraider à faire le saut et à révéler notre destinée?
Joan nous fait avancer plus loin sur le chemin
Au cours de sa visite à la région de Toronto, Joan a donné des conférences et a animé des ateliers dans les locaux de Hesperus, de la Toronto Waldorf School et de la Waldorf Academy. Le fil conducteur qui sous-tendait tous ces événements : l’empathie. Elle a décrit comment l’empathie est un processus qui tend à approfondir les relations humaines en même temps qu’elle les met au défi. Nous ne pouvons arriver à connaître véritablement l’autre que lorsque nous comprenons et apprécions en quoi l’autre est différent. Dans un certain sens, nous devons effacer notre propre soi pour faire l’expérience du soi de l’autre; et en ce faisant, nous prenons conscience de notre propre soi. Voilà ce qu’est l’art social!
La manière de travailler de Joan est axée sur le vécu et a été très appréciée par tous. Les participants se voient guidés à travers de réelles expériences de nature sociale, et ensuite les réponses sont partagées lors d’une conversation ouverte. Les concepts anthroposophiques ne sont introduits que vers la fin de l’atelier, pour aider les participants à intégrer les expériences vécues. Pour beaucoup des participants, il s’agissait d’un premier événement anthroposophique, et l’approche de Joan convenait parfaitement à l’occasion.
Le Goethéanum comme catalyseur.
Joan est relativement nouvelle comme membre du Comité exécutif au Goethéanum, et elle s’intéresse vivement à ce qui vit au sein de la Société partout dans le monde – surtout en Amérique du Nord. En la voyant en pleine activité, une nouvelle image m’est venue à l’esprit : le Goethéanum en tant que catalyseur. Joan apporte plein de ressources inspirantes pour « nourrir la conversation » tout en nous laissant entièrement libres pour trouver ce qui doit être fait. Voici quelques idées de rencontres interactives qui pourraient porter fruit : des rencontres avec les dirigeants et les résidents des communautés Camphill de l’Ontario; et, pour nous aider à voir notre travail dans un contexte international : participer à un séminaire de recherche à York University ( aider à faire comprendre que l’accumulation de données n’est pas une fin en soi); participer efficacement aux possibilités de réseautage public (e. g. Centre for Social Innovation, Beit Zatoun, Village Market…)
Joan, vous avez rallumé des flammes! Revenez-nous bientôt!
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