04 Aug AGA et Congrès des membres : quelques impressions – Dorothy LeBaron
Je tiens tout d’abord à remercier tous ceux qui ont été présents à notre dernier AGA et Congrès des membres, tenus à Thornhill. L’événement s’est avéré extraordinaire. Ceux qui s’y sont réunis y ont apporté une grande richesse d’expériences de vie et toute la vigueur de leurs différents liens personnels avec le mouvement anthroposophique. Les conférenciers et animateurs ont donné un exemple inspirant de comment on peut travailler ensemble de manière créative en acceptant de prendre des risques; en effet, ils ont trouvé le moyen d’entrelacer le travail artistique sur la biographie et le contenu des conférences de manière à forger un après-midi et une soirée fort animés. En explorant le thème du congrès : « Et l’obscurité se transforme en lumière », nous avons pu vivre un approfondissement tout particulier quant à la manière dont nous entrons en relation les uns avec les autres.
Lors des périodes de conversations à la fin du congrès, j’ai pu noter comment deux thèmes fondamentaux se sont dégagés, thèmes que nous, les membres du Conseil, avions déjà entendus exprimés par des membres des différentes régions du pays :
« Où sont les jeunes? »
« La Société anthroposophique s’isole du monde. Pourquoi ne sommes-nous pas là à l’extérieur, en train de nous lier au monde? »
Cette fois-ci, quelques réponses fort intéressantes se sont fait entendre :
« Pourquoi, dans le fond, sent-on ce besoin d’avoir la présence de jeunes ? »
« Comment est-ce que nous pouvons devenir de vrais ‘anciens’? »
« Lorsque nous nous réunissons comme dans le cas présent, nous avons l’occasion de nourrir notre âme dans un environnement qui nous soutient et nous donne des forces. Donc, nous nous réunissons pour ensuite porter dans le grand monde le moment d’éveil que nous vivons ici entre nous. »
« L’impulsion michaélique tente de trouver son entrée dans la culture de l’humanité partout dans le monde. Comment est-ce que je peux apercevoir ce courant et m’y lier? »
« Et si nous nous mettions au service des initiatives anthroposophiques apportées par d’autres en leur posant la question : « Comment est-ce que je peux vous aider? »
J’ai pu ressentir comment, dans la salle, quelque chose voulait émerger, voulait se montrer au grand jour. Ce « quelque chose » est en lien avec la Société anthroposophique au Canada. La Société n’a pas besoin d’assumer une forme figée – et il n’y a rien de mal à cela. Elle n’a pas besoin d’être poussée à entrer davantage dans le monde, car au cours de la fin de semaine nous avons créé quelque chose ensemble qui sert d’offrande au monde – et nous sommes le monde.
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